Ma tante et mon oncle de Turin avaient (et ont toujours) une caravane avec véranda sur l’île d’Elbe et nous invitaient régulièrement à passer quelques semaines chez eux.
Pour moi et ma sœur, c’était un bonheur : jour et nuit avec les cousins, à 30 secondes de la plage, soleil, mer et liberté.
Cette année-là, comme mon oncle devait travailler en août (il alternait avec son partenaire), nous passions deux semaines dans leur caravane avec les cousins et mes parents s’occupaient de nous quatre.
Bonheur !!!!
Ma mère, qui n’aimait pas particulièrement la plage, partageait son temps entre de longues heures à l’ombre avec ses livres préférés et la cuisine pour toute la bande: des choses simples, salades, pâtes, tout au plus quelques omelettes.
Un jour, mon petit cousin Dario, a dit à mon père qu’il aimait son pesto, que c’était son préféré, qu’il lui manquait tellement… et mon père…
a immédiatement commencé à chercher les ingrédients pour le préparer : basilic, pignons, ail, parmesan, huile…
Mais une fois de retour au camping, il s’est rendu compte qu’aussi bien équipée soit-elle, une caravane reste une caravane, et faute d’outils, il a trouvé la seule technique possible : une tasse en guise de mortier et une louche comme pilon.
Ce n’était pas facile: hacher le basilic avec un ustensile glissant dans une tasse trop petite est un travail de grande patience et il a fallu tout un après-midi pour arriver au résultat.
Vers 7 heures, mon père, en sueur et fatigué, a juré qu’il ne relèverait plus jamais un tel défi.
Mais le pesto était très bon.
Tellement bon que mon cousin, les lèvres encore vertes de basilic, lui a demandé avec ravissement :
“Oncle, tu veux bien refaire ça pour moi ???”
Cette semaine:
Demie-lunes aux fèves et au pécorino au parfum de menthe 40 Euro/Kg
Tagliatelle nature 25 Euro/Kg
par mail à l’adresse info@pinolieravioli.fr
– vous pouvez venir chercher vos pâtes vendredi
de 12h00 à 14H00 ou de 17h30 à 19h00
ou vous faire livrer vendredi en me précisant votre créneau favori.