Le travail en librairie a toujours rythmé notre vie de famille. C’est pourquoi le mois de janvier était pour nous une parenthèse tranquille entre la tornade de Noël et le réveil du printemps avec les Communions (cadeaux typiques de l’époque: les atlas et les dictionnaires…. pauvres enfants!! auxquels ma mère s’opposait en proposant des belles lectures ou des ravissants livres sur les animaux), puis la fin de l’école et la préparation de la nouvelle année scolaire.
Le seul gros travail était l’inventaire, qui se déroulait dans le silence de la librairie peu fréquentée après les emplettes de décembre.
Les jeunes qui avaient travaillé avec nous en septembre et octobre, gardaient souvent de bons souvenirs de ces journées fatigantes mais joyeuses, et invitaient souvent mes parents à déjeuner ou à dîner pour leur présenter la famille…. il était une époque que mes yeux d’enfant voyaient comme douce et réconfortante, et il me semblait que tout était comme il fallait.
Un jour, ma sœur et moi avons également été invitées à un dîner où les ravioli étaient à l’honneur.
Ravie plus par la fierté d’avoir été expressément invitée que par le dîner lui-même (c’était en semaine et même si j’avais école le lendemain, j’avais eu le droit de sortir…), je m’étais présentée avec mon éternel sourire d’enfant. Je m’étais présentée avec mes tresses encore blondes et beaucoup d’enthousiasme.
Une fois à table, Mauro, notre collaborateur et fils de la cuisinière exceptionnelle, m’avait servi une abondante assiette de raviolis et m’avait dit de les compter en les mangeant : je devais lui dire combien il y en avait une fois l’assiette terminée. Il les avait évidemment comptés et savait combien il y en avait.
C’était un jeu pour lui, à peine âgé de 20 ans, une façon de m’amuser….
…. mais moi, en discutant avec ma sœur, j’avais oublié de compter et j’ai été saisie de terreur quand j’ai réalisé que j’avais l’assiette vide devant moi.
Je n’osait le regarder en face, ni lui avouer mon méfait… mais lui… il avait déjà oublié et me souriait comme si de rien n’était.
Bien des années plus tard, je lui ai tout raconté et cette fois, j’ai souri moi aussi.
Les raviolis étaient pourtant délicieux et je vous les propose cette semaine:
Ravioli de pâte aux épinards farcis à la fondue 40 Euro/Kg
Tagliatelle nature 25 Euro/Kg
Tagliatelle aux olives noires 27 Euro/Kg
Comment ça fonctionne:
– vous pouvez passer commande par SMS (06 51 68 00 96), ou par mail jusque mercredi soir 22h00
– vous pouvez venir chercher vos pâtes vendredi en me précisant votre créneau favori (si contraintes on peut s’organiser pour une livraison)
Règlement par espèces, chèque ou virement.
Je vous rappelle que tous mes produits sont préparés de manière totalement artisanale et à partir de produits frais, de saison et principalement BIO.