En Italie, l’école commence à la mi-septembre (même le 1er octobre quand nous étions tout petits) et il est encore temps de profiter de la fin de l’été à la campagne pour faire des confitures et des conserves.
Toute la famille au travail, personne n’est exclu, chacun ayant des tâches petites ou grandes.
Cette année-là, en plus de la désormais célèbre confiture de poires et celle de tomates non mûres, des aubergines à l’huile et des cèpes cueillis en montagne et séchés, nous avions prévu une production massive de purée de tomates.
Après deux jours de travail acharné (lavage des tomates, passage dans un pressoir à tomates, versement dans de petites bouteilles, fermeture et stérilisation au feu de bois dans le jardin), la production était prête.
Prêt et bientôt transporté à Gênes où il attendrait le moment d’être utilisé dans l’entrepôt du premier étage de la librairie. Comme tout ce qui a été fait à la main dans la famille.
Mais quelque chose avait mal tourné et nous allions bientôt nous en rendre compte, avec un premier bruit inconnu entendu en servant les clients en bas.
Nous avions feint l’indifférence mais nous nous étions ensuite précipités au premier étage où nous allions bientôt découvrir qu’une bouteille s’était ouverte toute seule, provoquant le bruit que nous venions d’entendre et une petite éruption de purée de tomates.
Une erreur de cuisson ne se reproduira sûrement pas …….
Eh bien non, une à une les bouteilles du même bouillon s’étaient auto-débouchées au fil des semaines avec le même appel (pof!) ,
la même indifférence simulée et le même rush au-dessus….
… et le rire complice parmi les membres de la famille!
Vous allez retrouver un petit goût de fin d’été cette semaine dans mes ravioli
par mail à l’adresse info@pinolieravioli.fr
– vous pouvez venir chercher vos pâtes vendredi
de 12h00 à 14H00 ou de 17h30 à 19h00
ou vous faire livrer vendredi en me précisant votre créneau favori.